« C’est une guerre ouverte entre plusieurs factions où toutes les armes sont utilisées et tous les coups sont permis », confie à Maghreb-intelligence un ancien ministre istiqlalien, à propos de la situation au sein de son parti. [onlypaid]
Depuis le mois de juin, le plus ancien parti du Maroc vit au rythme des déclarations incendiaires et des propos injurieux entre ses principaux dirigeants. Notre source ajoute d’un ton amer : « tous sont impliqués dans cette crise : le conseil de la présidence qui a laissé pourrir la situation, la famille El Fassi et à sa tête Abbas El Fassi qui veulent mettre la main sur le parti, et Hamid Chabat qui roule pour certaines familles puissantes ». En tout cas, le dimanche 23 septembre, cet épisode singulier dans la vie de l’Istiqlal devrait normalement prendre fin avec la désignation par le Conseil national du prochain secrétaire général.
D’après des sources internes au parti, quel que soit le vainqueur, la vieille formation de l’Istiqlal est plus que jamais menacée d’implosion.[/onlypaid]