En 2005, le Lieutenant-colonel Sobhi Sedki, aujourd’hui général major et chef d’état-major de l’armée égyptienne, poursuivait ses études dans une académie militaire [/onlypaid] américaine pour obtenir un master. Dans l’un de ses travaux, le général Sobhi Sedki, qui vient de remplacer le général Sami Anan, avait écrit que les Etats-Unis devaient retirer leurs forces armées du Moyen-Orient. Il faisait alors allusion à l’intervention américaine en Irak, qui avait renversé Saddam Hussein et affichait l’objectif d’instaurer une démocratie à l’occidentale. Le général Sobhi Sedki avait en outre affirmé que tout processus démocratique dans les pays de la région devait être le produit d’une action interne et avoir une légitimité religieuse. Ce sont les Américains qui ont rendu public récemment ce qu’ils estiment être des «relents islamistes » dans la réflexion de Sobhi Sedki. D’après des sources bien informées à Washington, le nouveau chef d’état-major serait un tantinet conservateur et proche des thèses des frères musulmans. En cela, il rejoindrait le général major Abdelfattah Sissi, qui ne cache pas ses penchants pour l’expérience turque. Une situation qui ne semble pas mécontenter Washington, puisque l’administration américaine entretiendrait avec les deux nouveaux hommes forts de l’armée une relation très poussée.[/onlypaid]
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