Leurs noms reviennent de plus en plus souvent dans les salons Rbatis. Il s’agit de ces ministres du gouvernement d’Abdelilah Benkirane qui pourraient faire prochainement les frais d’un mini-remaniement. Si aucune information fiable sur un réajustement de l’équipe gouvernementale ne circule dans le landerneau politique marocain, plusieurs noms commencent à faire l’unanimité contre eux au sein même du PJD. « Il faut en urgence réparer les erreurs de casting commises lors de la constitution du gouvernement il y a 9 mois », estime le chef de cabinet d’un ministre de l’équipe Benkirane. Les noms qui sont souvent cités sont ceux du ministre des Relations avec le Parlement et la Société civile, Lahbib Choubani qui multiplie les impairs et qui s’est mis à dos toutes les composantes associatives marocaines. Dans le hit parade des possibles partants figure également Najib Boulif, ministre des Affaires générales. Ce dernier a beaucoup déçu sur les dossiers économiques importants. Il se murmure au gouvernement qu’Abdelilah Benkirane lui-même est fortement contrarié par la pauvreté des dossiers instruits par le ministre que le PJD présentait comme la cheville ouvrière de l’équipe Benkirane. L’autre ministre qui risque de faire les frais d’un éventuel remaniement n’est personne d’autre que le plus jeune de l’équipe, Mustapha El Khalfi. Le titulaire du département de la Communication a montré une frivolité qui a agacé plus d’un. Dans les hautes sphères de l’Etat, on souhaiterait lui trouver un remplaçant qui serait apte à mener le chantier des réformes de l’audiovisuel public en bonne entente avec les professionnels du secteur et sans clash. D’après des sources bien informées à Rabat, si un remaniement devait intervenir, il ne se ferait pas avant la fin de l’année ou au début 2013. Une manière de laisser le temps aux « canards boiteux » de montrer qu’ils savent marcher au pas.
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