Ils sont plus de 10 mille combattants islamistes à se trouver aujourd’hui sur le territoire syrien pour combattre le régime « impie » de Bachar Al Assad. Ils viennent de Tunisie, de Libye, du Maroc, des pays du Golfe et même de pays européens et veulent mourir en martyrs dans le « Sham ». [onlypaid] Souvent mal équipés et peu entraînés, ils servent de chair à canon à l’armée libre syrienne qui n’hésite pas à les envoyer dans des opérations meurtrières contre l’armée syrienne. Mais, ce n’est pas ce flux de Jihadistes qui inquiète aujourd’hui les services de renseignement occidentaux. Les officines qui ont installé des guetteurs tout le long de la frontière turco-syrienne, sont plutôt méfiants de la présence d’une centaine d’éléments jugés très dangereux. Ces Jihadistes qui ont déjà combattu en Afghanistan, en Irak et en Libye sont particulièrement violents et déterminés. Ils seraient derrière les exactions commises contre les civils alaouites et également derrière les exécutions de sang froid dont ont été victimes certains soldats capturés pendant les combats. Tout l’intérêt aujourd’hui va vers la ville turque d’Antakya à la frontière syrienne, où plusieurs cheikhs Jihadistes originaires des pays du golfe se seraient installés avec des millions de dollars afin de faciliter l’arrivée de nouvelles recrues dans le maquis syrien. D’après les rapports des services de renseignements turcs, dans certaines régions il y aurait même des petits émirats islamistes. Si c’est encore embryonnaire, cela risque de poser beaucoup de problèmes en cas de chute du régime d’Al Assad. Un autre élément important, l’organisation palestinienne du Jihad Islamique qui contrôle le camp des réfugiés Al Yarmouk à la lisière de la capitale Damas aurait exfiltré ses dirigeants vers Téhéran, puis vers Le Caire. Les jeunes cadres du Jihad islamique auraient rejoint la rébellion et empêchent depuis des semaines les forces armées syriennes d’entrer dans le camp.[/onlypaid]
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