L’élection du Frère Musulman Mohamed Morsi à la tête de l’Etat en Egypte a eu une énorme résonance en Libye voisine, qui s’apprête à élire démocratiquement la première assemblée libre de son histoire.[onlypaid]
Les islamistes libyens qui étaient les plus farouches adversaires de Mouammar Kadhafi, devraient remporter facilement la majorité de sièges de la nouvelle assemblée. Deux courants risquent de s’affronter dans le prochain hémicycle. D’un côté, le Parti de la Justice et de la Construction, qui est la continuité en Libye du mouvement international des Frères Musulmans. Il est considéré comme la formation la plus structurée aujourd’hui en Libye. Elle bénéficie en plus d’un apport financier et logistique en provenance de l’Egypte. D’ailleurs, les cadres du parti de la Justice et de la Construction ont participé plusieurs fois à des sessions de formations au Caire. Ils ont également suivi de près les élections en Tunisie et en Egypte. A ce niveau là, c’est le parti qui dispose d’un discours politique rodé et d’une machine assez performante. Pour lui contester le vote des Libyens, Abdelhakim Belhaj, l’ancien dirigeant du Groupe Islamique Combattant, a fondé le Parti Al Watan qui est très bien implanté à Tripoli. Si le parti demeure embryonnaire, son leader jouit quant à lui d’un très grand prestige auprès de la population. Abdelhakim Belhaj est connu pour être un chef de guerre qui a porté les armes contre le régime de Kadhafi depuis le début des années 1990. En outre, il a le soutien de plusieurs tribus libyennes. Son parti devrait donc faire jeu égal avec le parti de la Justice et de la Construction. [/onlypaid]
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