Tous les contrats pétroliers de gré à gré ou bien émanant des deux appels d’offres lancés juin et décembre 2009, (150 mots)
qui ont été signés et même ratifiés par le gouvernement irakien de Nouri al-Maliki pourraient être révisés à n’importe quel moment, tant que la loi sur le pétrole n’a pas été encore modifié. L’importance de cette information, c’est qu’elle ne provient pas d’un opposant au premier ministre Al-Maliki, mais du ministre du Pétrole, Hussein Sharestani, l’artisan de ces appels d’offres et des contrats de gré à gré. Ce dernier, à la veille des élections législatives tenues dimanche dernier, a indiqué que la signature de l’accord avec la compagnie Royale Dutch Shell concernant les champs gaziers autour de Bassorah pourrait être retardée de plus de six mois. Les Hollandais pointent déjà les Américains du doigt. Les décisions des autorités irakiennes étant souvent prises sous les pressions exercées par les Etats-Unis.
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