Le vieux raïs égyptien (82 ans) vient de céder à la pression des généraux de l’armée et des cadors du PND (parti au pouvoir). Il a décidé, malgré la maladie qui le ronge,
de briguer les élections présidentielles 2011. C’est Safwat Cherif, secrétaire général du parti national démocratique, qui vient de le confirmer aux cadres du parti qui n’arrivent pas à comprendre la bataille qui fait rage entre les différents hommes d’affaires, proches du PND, pour amasser le maximum se signatures en faveur de la candidature de Jamal Moubarak.
En effet, la vieille garde du parti ne voit pas forcément d’un bon œil le forcing fait par le clan de Jamal Moubarak constitué de quadragénaires aux dents très longues (Ahmed Ezz, Ibrahim Kamel et Alieddine Hilal). Safwat Cherif a concédé, en comité restreint, que l’option Jamal Moubarak ne tenait la route qu’au cas où un malheur arrivait au président. Sinon, tout le monde serait prêt à attendre l’ultime mandat de Housni Moubarak avant de se prononcer sereinement sur le candidat à la succession.
Il est à signaler que la première dame d’Egypte, Suzanne Moubarak multiplient les pressions sur l’entourage de son mari de président pour que son fils Jamal soit déjà candidat en 2011. Ces pressions ont fini par exaspérer les dignitaires du régime qui ont pu, in fine, obtenir du raïss qu’il se représente. L’avenir de Jamal Moubarak s’assombrit un peu plus.