La Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme-FIDH- s’est rendue durant le mois de janvier afin s’enquérir de la situation qui prévaut dans le pays après la disparition du pouvoir de Mouammar Kadhafi. [onlypaid] La première remarque de la FIDH est que le CNT ne jouit plus de la même popularité qu’avant de l’Est du pays. Les libyens lui reprocherait son manque de transparence au niveau de la gestion et son incapacité à trancher dans les dossiers politiques urgents. Les Libyens se posent aujourd’hui des questions sur la légitimité des membres du CNT, nommés dans la précipitation lors du déclenchement de la révolution contre Kadhafi. Mais le constat le plus grave fait par la FIDH est la « déconnexion croissante entre Tripoli et l’Est du pays » qui nourrit selon les termes de la FIDH un « sentiment d’abandon, de frustration et de colère chez la population, notamment à Benghazi ». Le CNT semble également traîner le pied quant à la question des milices avec lesquelles, il n’a pas encore ouvert de négociations pour leur désarmement.
Dans e pays, ce sont les milices qui font toujours la loi, notamment celles surpuissantes de Zintan et de Misrata. Pendant ce temps là, le CNT et le gouvernement sont aux abonnés absents. Les pays européens et les Etats-Unis toujours présents sur place commencent sérieusement à réfléchir à un plan alternatif afin que la situation ne dégénère pas en guerre civile incontrôlable.[onlypaid] [/onlypaid]