La guerre des nerfs à propos de la fermeture du détroit d’Ormuz opposant l’Iran et les Etats-Unis continue de plus belle. Au-delà des déclarations des uns et des autres, il est désormais clair que cette région du Golfe risque de se diriger vers une confrontation entre la première puissance militaire mondiale et la deuxième de la région. [onlypaid] D’après des experts militaires américains, l’Iran a les moyens de fermer temporairement le détroit par lequel transite 60 % du pétrole mondial. En effet, la république islamique a acquis plusieurs armes auprès de la Russie et de la Chine qui lui permettent de fermer le détroit d’Ormuz. Il s’agit de navires de guerre chinois, de petits sous-marins russes et de mines qui peuvent être très efficaces au cas où l’Iran déciderait de passer à l’action. Cependant, toujours selon des experts militaires américains, les Etats-Unis n’auraient aucun problème à infliger une défaite à l’Iran, tellement le déséquilibre militaire et technologique entre les deux pays semble énorme. De plus, si l’Iran arrivait à fermer pendant quelques mois le détroit, le premier pays qui en pâtirait serait l’un de ses alliés stratégiques. En effet, la Chine importe la majorité de ses besoins en pétrole de la région, contrairement aux Etats-Unis qui n’en importent qu’un peu moins de la moitié. La situation n’est donc pas en faveur des Mollahs qui gouvernent l’Iran qui savent qu’une action militaire américaine risquerait de leur coûter leur pouvoir. D’ailleurs, les dernières sanctions américaines qui ont concerné la Banque centrale du pays ont affolé les dirigeants iraniens qui ont assisté, impuissants, à l’effondrement de leur monnaie, le Real qui a perdu en deux jours 12 % de sa valeur face aux devises internationales. Un signe de la fébrilité de l’Iran dont l’économie semble en très mauvaise posture.[/onlypaid]
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