C’est la deuxième fois en l’espace de quinze jours que les partis politiques marocains s’affrontent à propos de l’application des textes de la nouvelle constitution. La première fois, c’était lors de l’élection du président de la Chambre des Représentants. [onlypaid] La polémique avait fait rage lors de l’élection de Karim Ghellab à la tête du parlement marocain. La majorité et l’opposition se sont affrontées sur l’interprétation des articles de la nouvelle constitution concernant notamment la démission des ministres en fonction de leurs postes avant de briguer une quelconque charge élective. Ghellab devant, selon l’opposition, remettre sa démission avant de présenter sa candidature au perchoir. Ces jours-ci, c’est la nomination de ministres délégués, de ministre d’Etat et du Secrétaire général du gouvernement qui a mis le feu aux bois. L’USFP considères ces postes ministériels comme anticonstitutionnels, puisque la Constitution ne mentionne pas dans ses articles l’existence de telles dénominations et se suffit d’évoquer les ministres et les secrétaires d’Etat. Un constitutionnaliste qui a participé à la commission de rédaction de la nouvelle constitution a affirmé à « Maghreb-Intelligence » que plusieurs membres de la commission qui a planché sur la nouvelle constitution avaient attiré l’attention sur l’ambiguïté de certains articles et le manque de précision de certaines dispositions. Il semblerait que le nouveau texte devrait encore donner du fil à retordre à la classe politique marocaine, en attendant des lois organiques qui clarifieraient les choses.[/onlypaid]
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