L’un de premiers chefs d’Etat à avoir félicité Moncef Marzouki après son élection par l’assemblée constituante à la tête de l’Etat tunisien, était le président français Nicolas Sarkozy. Il l’a par la même occasion invité à visiter la France pour sa première visite à l’étranger. [onlypaid] Mais à Tunis, on estime que la première visite de Moncef Marzouki serait dans un pays maghrébin. Le nouveau président tunisien ne voudrait surtout pas que la France soit l’une des premières destinations dans lesquelles il se rendrait. En effet, les nouveaux dirigeants tunisiens n’oublient pas la position du gouvernement français lors de la révolution du jasmin. La ministre de l’Intérieur de l’époque, Michelle Alliot-Marie, avait proposé le soutien logistique de la France au régime de Zine El Abbidine Ben Ali pour mater les manifestations qui s’étaient déclenchées après l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi en décembre 2010. Cela avait provoqué un tollé en Tunisie, notamment auprès des défenseurs des droits de l’homme. Aujourd’hui à la tête de l’Etat tunisien, le docteur Moncef Marzouki va certainement décliner l’invitation de Nicolas Sarkozy et enfoncer encore plus les relations franco-tunisiennes. Un désaveu de plus pour le chef d’Etat français de la part de dirigeants de l’Afrique du Nord. [/onlypaid]
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