Mais que se passe-t-il avec la Société nationale de radio-télévision (SNRT) au point de galérer pour trouver des fournisseurs pour lui vendre des produits de maquillage ? C’est ce qui est arrivé lors du lancement et de l’ouverture des plis d’un appel d’offres pour l’acquisition de maquillage pour le service informations de Al Aoula, la première chaîne du mastodonte public que dirige Faïçal Laraïchi.
Le 9 janvier, la commission d’ouverture des plis a été surprise de voir qu’il n’y avait qu’un seul soumissionnaire pour ce marché estimé à exactement 296.679 dirhams (près de 30 millions pour ceux qui comptent encore en centimes). Et même ce soumissionnaire, «Approvisionneur technique international SA» pour ne pas le nommer, n’a pas jugé utile ni obligatoire de fournir des échantillons et la documentation technique.
Résultat des courses, l’appel d’offres a été déclaré infructueux et la SNRT devra de ce fait lancer un nouvel appel d’offres.
Là, on ne parle ni stratégie pour reconquérir l’audimat et s’imposer dans un secteur hautement concurrentiel, mais juste d’un petit marché pour fournir rouge à lèvres et autres fonds de teint aux salariés et à leurs invités sur les plateaux de la UNE.
