Par Ilyas Aribi
A
A
Les enquêtes diligentées en France par les services de sécurité et les services de renseignement sur les réseaux dangereux du régime Algérien ont été étendues à l’échelle européenne, a-t-on appris de plusieurs sources sécuritaires. Europol, une agence européenne de police criminelle qui facilite l’échange de renseignements entre polices nationales en matière de stupéfiants, de terrorisme, de criminalité internationale et de pédocriminalité au sein de l’Union européenne, a été discrètement saisie par les autorités françaises pour plancher sur une douzaine de personnalités liées au régime Algérien et qui auraient entretenu des liaisons très sulfureuses ou controversées avec des influenceurs et des individus appelant à l’organisation d’attentat et des actes de violence contre des opposants algériens sur le sol français.
L’enquête à l’échelle européenne vise à tracer les déplacements, les contacts et identifier les circuits de financements ou de logistiques employés par cette douzaine de personnalités placées sous enquête par les services de sécurité français. Les autorités françaises soupçonnent clairement le Régime Algérien d’avoir tenté de déstabiliser l’ordre public en Hexagone pour exercer des pressions politique sur les dirigeants français engagés dans un bras-de-fer très violent avec Alger autour du dossier du Maroc, du Sahara Occidental et de l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal.
Pour échapper à la vigilance des autorités françaises, des opérations auraient été menées par des réseaux affiliés directement aux officines du Pouvoir Algérien dans d’autres pays européens comme la Belgique, l’Espagne ou l’Italie. Financements, outils de communication, des papiers d’identité et des réunions ou entrevues ont été organisées par ces réseaux algériens dans plusieurs pays européens pour préparer le lancement d’une véritable offensive sur les réseaux sociaux visant à diffuser des appels à la haine, à commettre des attentats ou des agressions contre certains opposants algériens protégés par les autorités européennes en raison de leur engagement politique hostile au Régime Algérien. Ces enquêtes risquent d’incriminer des officiels ou des intermédiaires attirés du Régime Algérien ayant mené des opérations de lobbying sur le sol européen. Affaire à suivre.