Chamboulement de planning à la dernière minute, harcèlement pendant les jours de repos, inégalité salariale entre hommes et femmes, mais aussi entre journalistes tunisiens et turcs… Pire, « il hausse uniquement le ton contre les femmes, qui – selon lui – doivent se taire face à un homme, mais si elles osent répondre ou demander des explications pragmatiques, elles sont taxées de tous les noms de manière irrespectueuse », souffle un ex-collaborateur.
« En cas de désaccord au sein de la rédaction, Bilal prend systématiquement la défense des hommes. D’ailleurs, il impose aux femmes de travailler dans le bureau jusqu’à tard le soir et les week-ends, alors que ses protégés, avec qui il entretient des liens douteux, bénéficient de plannings préférentiels », poursuit un autre. Quant à la discrimination entre Tunisiens et Turcs, « elle est flagrante », ajoute un-ex journaliste, soulignant avoir été offensé par ses confrères à Ankara avec la bénédiction du rédacteur en chef : « Il couvre ses compatriotes sans scrupule »…