Une situation des plus anormales que celle que vivent des centaines de cadres de l’Office chérifien des phosphates (OCP) et qui affecte lourdement leur moral. Depuis mars 2020, quand a commencé la crise du Covid-19 au Maroc, ces centaines de cadres travaillent à distance, mais se plaignent aujourd’hui du flou qui entoure leur carrière et leur avenir. Un flou qui n’a rien du tout d’artistique.
La majorité d’entre eux ne connaissent plus leurs missions exactes et pis encore : beaucoup ne savent même plus de quel département ou service ils dépendent ou à qui ils doivent rendre compte.
La multiplication vertigineuse des filiales n’a pas arrangé les choses et le déménagement du siège central de Casablanca vers une autre ville suscite beaucoup d’inquiétudes.
Car, si Mazagan près d’El Jadida a été retenue comme futur siège du géant mondial des phosphates, les cadres de l’office se posent des questions comment ils vont pouvoir gérer la nouvelle situation puisqu’ils résident à Casablanca, voire Rabat.
Pour le moment, et face au mutisme total d’un mastodonte empêtré dans de graves difficultés, notamment sur le marché américain, ils attendent toujours d’être fixés sur leur sort face au mutisme de la direction et au manque sidérant de communication et un organigramme dont ils ne maîtrisent plus les rouages.
OCP empêtré dans de graves difficultés ? lol, lesquelles ? 😀 Les auteurs de ces articles sont de vrais journalistes ? des stagiaires ? des individus lambda ? étrange ces articles qui sont pondus sur cette plateforme.