La nouvelle enseigne d’hôtellerie haut de gamme Marriott Rabat, qui a ouvert depuis deux années maintenant, a concédé il y a quelques mois un point de restauration à un opérateur local avec un restaurant japonais portant le nom de UNI.
Le hic est que le service au sein dudit restaurant dénote scandaleusement avec les codes d’un hôtel cinq étoiles. Comment et pourquoi une chaîne internationale aussi prestigieuse a-t-elle fait appel à un restaurateur aussi peu qualifié, se demandent les connaisseurs ?
La question reste posée car Ayoub Idrissi, propriétaire de l’enseigne n’est pas ce qu’on appelle dans le jargon de la profession un restaurateur de souche. Son précédent restaurant « néo-cantine » à Hay Ryad est tout au plus une cantine de quartier dans le quartier d’affaire de la ville…
Alors pourquoi le Marriott sous-traite un de ses restaurants à une personne aussi peu qualifiée, s’interrogent les gens du métier.
Ce qui est surtout pointé du doigt est le comportement même d’Ayoub Idrissi, jugé souvent « suffisant avec ses clients ». Un excès de confiance qui dérange et met mal à l’aise même les équipes de l’hôtel.
Pis encore. Le nouveau directeur de l’hôtel, fraichement arrivé il y a moins d’un an d’Italie et habitué à d’autres mœurs autrement plus professionnelles, ne semble pas savoir comment gérer cette situation.
Fonctionnant comme un électron libre, Ayoub Idrissi se vante à qui veut l’entendre du soutien inconditionnel de Mamoun Lahlimi, DG de Madaëf. Ce qui, d’après lui, le rendrait intouchable. Une posture d’autant plus surprenante que Mamoun Lahlimi est tout son contraire… A la fois humble et discret en toute élégance…
La qualité de service est aussi un véritable problème. Plusieurs plaintes de personnes mécontentes du service et de la qualité des mets en ce mois de ramadan sont parvenues à Maghreb-intelligence. Plus que cela, le restaurant n’ayant pas suffisamment de personnel aurait fait appel en ce mois de ramadan à des personnes peu ou pas du tout qualifiées (maçons) pour faire le service.
Situé en plein centre de Rabat dans le quartier de l’Agdal, le Marriott, propriété de Madaëf, serait bien inspiré de remettre les choses dans l’ordre pour que l’hôtel de Rabat se remette aux standards de la chaîne mère.