Le Centre cinématographique marocain (CCM) est devenu une coquille vide après le décès de Nordine Saïl, le père des ciné-clubs au Maroc qui a tout sacrifié pour l’essor du 7ème Art au Maroc. Aucune visibilité, pas de réelle ambition et le gap qui s’est creusé, de manière très malheureuse, entre cette institution et les professionnels.
Les ministres de la Culture, qui en assurent la tutelle, se sont succédés l’un après l’autre sans arriver à dégraisser cet établissement vital pour l’industrie cinématographique. La gestion calamiteuse a continué à avoir le dessus jusqu’à la nomination du jeune ministre Mohamed Mehdi Bensaid venu avec pour objectif d’ébaucher une véritable révolution culturelle tous azimuts et couvrant tout le territoire national et tous les spectres de la riche culture nationale.
Mohamed Mehdi Bensaid a eu la présence d’esprit dès le départ de s’entourer d’une brochette de compétences dont le seul souci et de servir le pays, quitte à se tuer à la tâche, jour et nuit.
Parmi ces compétences que le jeune ministre a «dépoussiérées» ou sorties du placard, on retrouve Abdelaziz Boujdaini. Pour ceux qui ne le connaissent pas puisqu’il a toujours travaillé dans l’ombre, sans faire de vagues, Abdelaziz Boujdaini a toujours été l’homme des missions impossibles au sein du ministère de la Culture et de la communication.
Grand connaisseur des arcanes de ce département, ce cadre est par la force un connaisseur averti du CCM, de son mode d’emploi et de ses talons d’Achille.
Abdelaziz Boujdaini, qui n’est en aucun cas un parachuté (il n’a pas besoin d’un parachute, ni de mentor), a assuré l’intérim à la tête du CCM et, pendant une petite période, les professionnels du cinéma ont commencé à pousser des oufs de soulagement. Sa porte est ouverte à tout le monde. Ceux qui se disaient «persécutés» ou «humiliés» ont finalement trouvé main tendue et écoute.
Le professionnels voient en Abdelaziz Boujdaini le sauveur et là on parle des authentiques professionnels, des passionnés et non de ceux qu’une certaine manière de faite, à l’a limite de toute éthique, voire de la légalité, arrangeait et arrangeait leurs petites et juteuses affaires.
Cette dernière catégorie par contre a trouvé en la personne de Abdelaziz Boujdaini une digue qui ne rompt jamais devant les assauts des gens malhonnêtes. Leurs manigances se sont brisés sur ses écueils: l’honnêteté, la franchise, la transparence, la noblesse et le courage.
Au CCM, il a commencé par un grand coup de balais pour finir avec de longues années de laisser-aller avant de commencer à rendre justice à ceux qui avait pâti d’un intolérable laisser-aller et du règne de pratiques mafieuses.
Aujourd’hui, grâce au travail et à l’abnégation de Abdelaziz Boujdaini, le CCM s’est remis sur ses deux pieds, plus solide que jamais. C’est au regard de toutes ces raisons que l’homme doit persévérer et qu’on lui laisse le temps d’aller au-delà de sa mission. Pour le bien du cinéma marocain et pour le bien du pays.