Par Ilyas Aribi
A
A
Nouvelle déconfiture pour les relais de la propagande du pouvoir algérien en France. Les autorités françaises ont interdit une nouvelle fois un rassemblement prévu ce dimanche 18 février à la place de la Nation à Paris et organisé par un mouvement pro-pouvoir algérien qui a voulu transformer la commémorant la journée nationale du Chahid, une journée de fête nationale en Algérie, en une démonstration de force de soutien à la cause du régime Tebboune. L’interdiction a été formellement imposée par la Préfecture de Police de Paris qui a annoncé publiquement les raisons de cette interdiction ferme. « En raison de risques de troubles graves à l’ordre public, le préfet de police interdit l’ensemble des manifestations prévues demain dimanche 18 février en commémoration du Chahid d’une part et en lien avec le Hirak d’autre part », a indiqué samedi la préfecture de police de Paris.
Il faut savoir qu’un rassemblement était prévu à 14H00, place de la Nation à Paris, à l’appel d’un collectif pour commémorer la journée nationale du Chahid (le martyr), qui rend hommage aux combattants algériens morts lors de la guerre d’Algérie (1954-1962) qui a mené à l’indépendance du pays. Dimanche marque également le cinquième anniversaire du Hirak, mouvement de contestation populaire pour s’opposer en 2019 à l’élection pour un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, poussé à démissionner. Des rassemblements étaient également prévus par des opposants algériens dans la capitale française pour la date anniversaire de la création du Hirak. Ces rassemblements ont été aussi interdits par la Préfecture de Police française.
Cependant, des sources sécuritaires françaises ont assuré à Maghreb-Intelligence que les principales raisons liées à cette décision ferme d’interdire le rassemblement voulu par un mouvement pro-régime Tebboune appelé le MOUDAF (mouvement dynamique des Algériens de France) s’expliquent par les slogans potentiellement ant-marocains et anti-kabyles que les participants à ce rassemblement s’apprêtaient à scander. Des pancartes hostiles au Maroc, à son Roi, à ses institutions avaient été préparées pour être mises en exergue et en valeur en plein cœur de la capitale française. Par ailleurs, des slogans très violents attaquant les militants du MAK, mouvement pour l’Autodétermination de l’Kabylie, ont été également confectionnés par les organisateurs de ce rassemblement donnant ainsi l’opportunité à certains éléments racistes et fanatiques de proposer des amalgames dangereux entre l’ensemble des kabyles et les militants du MAK.
Une posture hautement toxique contre laquelle les services la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) française se sont élevés par crainte de débordements et de tensions violentes pouvant diviser profondément la grande communauté algérienne fortement implantée à Paris. Par ailleurs, nos sources attestent que le ministère français de l’Intérieur a donné des instructions fermes pour enquêter discrètement sur tous les mouvements téléguidés depuis Alger pour lancer des actions injurieuses contre le Maroc et ses symboles. Dans un contexte politique très tendu des relations franco-marocaines, et au moment où le nouveau gouvernement Attal cherche des solutions de réconciliations avec le Maroc pour tourner la page de 3 longues années de « guerre froide », Paris a refusé catégoriquement de servir de « tremplin aux thèses marocophobes » du régime algérien.
Aribi Alias Abdou samsar, tu n’a pas honte de travestir la réalité tu est tjrs dans la fourberie et le mensonge. Bref le makhnez sahyouni payé bien
Alger n’organise aucun rassemblement pour la commémoration de la journée du Chahid qui est une fête nationale, et demande à Paris l’organisation d’un rassemblement pour fêter cette journée sur la Place de la République. N’est-ce pas un peu bizarre ? Ce régime a-t-il autant peur des rassemblements, même pour une fête nationale ? Ou bien serait-ce que Paris est la véritable capitale ?