Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, c’est une veillée d’armes en continue à Niamey et à Bamako. Les combattants touaregs ayant combattu dans les rangs des brigades de l’ancien maître de Tripoli sont aujourd’hui de retour dans les confins du Niger et du Mali. Ils disposent, selon les observateurs sur place, d’une quantité d’armes impressionnante en plus d’un savoir-faire indéniable. Des chefs touaregs, de passage à Alger, auraient même déclaré à leurs interlocuteurs algériens que les combattants touaregs disposent de tellement d’armes qu’ils peuvent faire tomber les gouvernements malien et nigérien en quelques semaines seulement. La question qui se pose aujourd’hui, aussi bien à Paris qu’à Alger est de savoir quand les Touaregs vont reprendre les armes ? Si les choses semblent maintenant calmes, il suffit que l’argent touché de Mouammar Kadhafi vient à manquer- ce qui ne saurait tarder selon les observateurs- pour que les premiers coups de feu retentissent. Déjà, les services de renseignements occidentaux repèrent des touaregs qui travaillent comme pisteurs pour AQMI. « Jusque-là les combattants se montrent très disciplinés et ne s’impliquent pas dans des activités terroristes, mais cela risque de ne pas durer, d’autant plus que le seul qui défendait tant bien que mal la cause des Touaregs -Kadhafi- n’est plus là », révèle un chef des hommes bleus.
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