L’organisation agricole espagnole Ava Asaja demande au gouvernement qu’une enquête soit ouverte après la découverte de grenades infectées en provenance du Maroc.
La Commission européenne constate une première interception du faux papillon de nuit (Thaumatotibia leucotreta) dans une cargaison de grenades en provenance du Maroc, qui était jusqu’à présent considéré comme une zone exempte de cet organisme, ce qui est très préoccupant, surtout pour producteurs d’agrumes.
Face à cette découverte, l’Association valencienne des agriculteurs (Ava-Asaja) a manifesté son « extrême inquiétude face au risque phytosanitaire très grave » et a exigé que l’Union européenne ouvre immédiatement une enquête afin de vérifier l’ampleur réelle de la menace et, le cas échéant, prendre les mesures appropriées pour empêcher ce fléau d’atteindre l’Europe.
Il convient de rappeler que le faux papillon affecte de manière dévastatrice des dizaines de cultures et d’espèces d’arbres. Son entrée et sa propagation dans l’UE entraîneraient des pertes moyennes de 26 % dans la production d’agrumes.
Il peut également causer de graves dommages à d’autres productions agricoles telles que les fruits à noyau, les pommes, les poires, les avocats, les vignes, les olives, les kakis, les grenades, les poivrons, les tomates ou les aubergines, ainsi que les roses et les chênes.
Le faux papillon frappe durement l’industrie sud-africaine des agrumes et a également été détecté en Tunisie, en Égypte et en Israël.