Finalement, le royaume du Maroc a divisé en deux l’appel d’offres pour de nouveaux trains dont doit être doté l’ONCF à l’horizon 2030. Les commandes fermes passent donc à 132 unités au lieu des 168 initialement prévus.
Le package le plus cher comprend du matériel roulant à grande vitesse et longue distance et il est évalué à 760 millions d’euros. L’Office national des chemins de fer (ONCF) du Maroc a divisé en deux lots le grand appel d’offres qu’il a lancé au milieu du mois pour acquérir initialement 168 trains.
Selon l’appel d’offres, le premier lot, d’un coût estimé à 760 millions d’euros, comprend 18 trains à grande vitesse et 40 trains longue distance. Le second comprend 150 trains pour le réseau régional et comprend 60 unités de moyenne distance et 50 autres pour les services métropolitains avec un coût estimé à 690 millions d’euros .
Le document précise également que sur les 168 trains annoncés par la compagnie marocaine, 36 seront facultatifs : six à grande vitesse, dix de moyenne distance et vingt métropolitains. Bien qu’elle ait divisé la commande en deux, l’ONCF prévient dans le document que cela ne signifie pas qu’à l’issue du dialogue compétitif – le processus choisi pour régler la concurrence – l’intégralité du marché puisse être attribuée à un seul constructeur.