Alors que le roi du Maroc paraphait à Abou Dhabi l’un des partenariats stratégiques les plus importants de l’histoire du royaume et qui comprend de conséquents investissements aéroportuaires, Habiba Laklalech, directrice générale de l’ONDA, négociait son entrée dans le board de la CFG Bank qui sera officialisée début janvier prochain.
Plusieurs observateurs avaient remarqué l’absence de la patronne de l’ONDA de la délégation officielle qui a accompagné le souverain marocain aux Emirats Arabes Unis, alors qu’un mémorandum d’investissements concernant les aéroports de Marrakech, Dakhla et Nador a été bel et bien signé. A-t-elle été écartée sciemment ?
Personne aujourd’hui n’est en mesure d’apporter une réponse. Cela dit, sa gestion catastrophique de l’ONDA et son voyage privé « polémique » aux Etats-Unis d’Amérique au-lendemain du désastreux séisme d’Al Haouz ont suscité les rumeurs sur son prochain départ de l’office.
En tout cas Habiba Laklalech est en train d’assurer ses arrières dans le secteur privé en saisissant la perche que lui tend une fois encore Adil Douiri. En 2020 déjà, l’actuelle directrice général de l’ONDA qui était placardisée au sein de la compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc, avait discrètement rejoint le conseil d’administration de Mutandis, la holding industrielle contrôlée par l’ex-ministre du tourisme, Adil Douiri.