L’idée est en train de faire son chemin parmi les dirigeants du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) et des membres du gouvernement provisoire kabyle (ANAVAD).
Selon les sources de Maghreb-Intelligence, le MAK et l’ANAVAD, tous les deux dirigés par Ferhat Mehenni, ne se sentent plus à l’aise et moins en sécurité en France, pays où ils sont installés depuis des décennies. Les leaders Kabyles en France se plaignent d’une sorte de laxisme des autorités hexagonales en ce qui concerne leur sécurité.
À maintes reprises, lors de diverses manifestations, des hommes de main du pouvoir algérien ont attaqué les kabyles, y compris en utilisant des armes blanches et aucune poursuite n’a jamais eu lieu.
Nos sources évoquent aussi la gêne de plus en plus grandissante que ressent Paris vis-à-vis du pouvoir d’Alger sur la question kabyle, la France cherchant à ne pas froisser Abdelmadjid Tebboune et les généraux qui détiennent le vrai pouvoir.
Des contacts, selon les mêmes sources, seraient en cours avec les autorités canadiennes pour une éventuelle installation des deux mouvements à Montréal.
«Au Canada, comme en Amérique du Nord en général, nous bénéficions d’un extraordinaire capital sympathie et y installer nos quartiers généraux est une piste à l’étude», indique une source très proche du MAK et de l’ANAVAD.