Dans le sillage de la chute du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, plusieurs pays vont perdre les positions privilégiées qu’elles avaient acquises sous le règne du colonel. [onlypaid]
Ainsi, Abdeljalil Maiouf, chargé de communication de la Société du Golfe pour le pétrole, a évoqué, lors d’une rencontre avec des journalistes occidentaux dans une capitale arabe, les noms des pays qui ne vont plus bénéficier des faveurs de la Libye post-révolution. Il s’agirait selon lui de la Chine, du Brésil et de l’Afrique du Sud qui ont soutenu le dictateur déchu jusqu’au dernier moment. Déjà, les français de Total, les Italiens d’ENI et les Britanniques de British Petroleum se frottent les mains en prévision de gros contrats qu’ils devraient certainement conclure avec le CNT. Le pétrole libyen réputé pour être très bon marché à extraire et d’excellente qualité devrait couler à nouveau abondamment dans les prochains jours. En outre, le CNT qui devrait récupérer quelque 100 milliards de dollars d’avoirs que le régime de Kadhafi détenait à l’étranger, va passer immédiatement de grands contrats dans le domaine du BTP et de l’équipement. La Libye devrait entreprendre une mise à niveau globale au niveau des infrastructures. Si les Chinois, les Sud-africains et les Russes vont être les grands perdants de la révolution, d’autres pays comme l’Espagne, la Turquie, les Emirats, le Qatar et le Maroc vont engranger des contrats en faveur de leurs entreprises. En ce qui concerne le domaine militaire, ce sont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne qui devraient s’accaparer la majorité des contrats pour le réarmement des nouvelles forces libyennes.[/onlypaid]
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