Aziz Akhannouch, chef du gouvernement marocain, et aussi maire de la ville d’Agadir, est décidé à mener à bien les grands chantiers qu’il a lancés dans la capitale du Souss. Des projets qui sont en train de changer le visage de cette destination touristique de premier choix au Maroc.
Pour surmonter l’un des principaux écueils, à savoir l’assiette foncière nécessaire, il n’hésite pas à recourir à l’expropriation pour utilité publique. Et quand il se heurte à des oppositions, il n’hésite pas non plus à saisir, en référé, la justice administrative.
Ainsi, depuis février, la mairie qu’il dirige a gagné une série de procès concernant des procédures d’expropriation pour aménager les entrées de la ville, surtout du côté de Bensergaou, voire pour les besoins du chantier en cours du téléphérique.
En tout, cela fait plusieurs hectares de foncier englobant plusieurs lots de terrain.
Au Maroc, les mécontents des expropriations pour utilité publique (désaccord sur le dédommagement, par exemple) ont le droit de saisir la justice administrative pour être rétablis dans leurs droits.
Les ministères, les collectivités territoriales et les services publics disposent aussi de ce droit de recours pour mener à bien leurs projets.