L’attrait des groupuscules Djihadistes au Sahel sur une partie de la jeunesse du Polisario n’est plus un secret pour personne. Depuis 2014 et l’éclatement de la crise sécuritaire dans cette région d’Afrique, les groupes terroristes ont connu un afflux de jeunes combattants du Polisario en mal de cause et de perspectives.
D’ailleurs, Daech vient de déplorer au combat de quatre de ses membres appartenant aux camps de Tindouf gérés par le Polisario. Ils avaient rejoint l’Etat islamique au Sahel depuis quelques années déjà.
Des sources sécuritaires maliennes ont affirmé à Maghreb-intelligence que plusieurs dizaines de jeunes polisariens ayant reçu leur instruction militaires dans les camps de Lahmada à Tindouf opèrent aussi bien dans les rangs d’AQMI que ceux de Daech. Les services de renseignements occidentaux ont détecté leur présence dans le Nord du Mali, au Burkina Faso et au Niger.
Les mêmes sources ont affirmé à Maghreb-intelligence que la direction du Polisario favorisait la transhumance vers les groupuscules terroristes des éléments qui présentaient des signes de religiosité radicale.
L’objectif pour le Polisario étant de « nettoyer » ses rangs des éléments susceptibles de créer des problèmes, mais également d’alimenter Aqmi et Daech de sang neuf afin de maintenir au Sahel une situation d’insécurité propice aux trafics en tout genre et qui profitent également au mouvement indépendantiste.