Par Ilyas Aribi
A
A
Des collectifs citoyens et des associations maghrébines œuvrant en France pour le rapprochement entre les peuples et la lutte contre le racisme s’apprêtent à déposer de nombreuses plaintes contre des partisans du régime algérien au niveau des tribunaux français. Ces plaintes visent les leaders qui sont à l’origine des propos racistes, antisémites et haineux prononcés lors d’un rassemblement commémorant le 19 mars, journée de la Victoire en Algérie et jour anniversaire du cessez-le-feu ayant mis fin à la Guerre d’Algérie en France, sur la Place de la République à Paris.
Des partisans du régime algérien ayant été interdits de tenir un rassemblement sur cette place symbolique et névralgique de la capitale française ont profité d’une autre manifestation organisée par des collectifs de la diaspora algérienne favorable à l’opposition afin de tenir leur rassemblement en toute illégalité alors que la Préfecture de Police de Paris leur a catégoriquement de se réunir en raison d’un grave risque d’atteinte à l’ordre public.
Des petits groupuscules de partisans du régime algérien ont profité ainsi du manque de vigilance des policiers français pour se réunir et scander des propos racistes à l’encontre du peuple marocain et des insanités d’une haine sans précédent contre des figures de l’opposition algérienne.
Ces dérives ont été filmées et diffusées massivement sur les réseaux sociaux provoquant ainsi une indignation sans précédent au sein de la société civile en France. Il s’avère que cette démonstration de racisme, d’intolérance et de haine ne devra pas rester impunie puisque les plaintes en cours de préparation permettront d’identifier les organisateurs de ces rassemblements illégaux.
Il s’agit, selon nos informations, d’un lobbyiste algérien proche des services de sécurité algériens qui avait échoué récemment à lancer une chaîne d’information à Bobigny dans la banlieue parisienne ainsi qu’une influenceuse établie à Lyon et réputée pour ses sulfureuses campagnes de dénigrement dirigées à l’encontre des acteurs de l’opposition algérienne. Les enquêtes des services de la Police française ne manqueront certainement pas d’identifier d’autres acteurs impliqués dans ces appels à la haine et au racisme ouvertement assumés dans les rues parisiennes.