Dans leur transactions quotidiennes, les Marocains ne font confiance ni aux chèques ni aux paiements électroniques, mais plutôt à l’argent cash.
D’après les derniers chiffres publiés par Bank Al-Maghrib, l’argent liquide en circulation dans le pays s’est élevé à 354,8 milliards de dirhams en 2022. Ce qui équivaut à presque 30 % du produit intérieur brut.
Ces dernières années, les gouvernements marocains successifs ont multiplié les efforts afin d’encourager les transactions financières électroniques, et cela pour lutter contre la circulation de l’argent sale.
En 2019, le volume du cash en circulation avait déjà atteint 250 milliards de dirhams, alors qu’en 2020 ce chiffre avait augmenté de 50 milliards de dirhams en 2020. La pandémie de coronavirus a été invoquée comme raison qui pour cette hausse.
En effet, l’aide financière que l’État avait accordée aux couches les plus défavorisés de la population, ainsi que les achats massifs des produits agroalimentaires pendant le confinement a participé l’augmentation de la circulation de l’argent liquide.