Le Tribunal national espagnol a confirmé la décision du ministère de la Justice de refuser la nationalité espagnole à un employé du consulat du Maroc à Séville en raison de sa collaboration étroite avec les services secrets marocains (DGED) en Espagne.
Le ministère de la Justice avait déclaré que l’homme n’avait pas justifié une bonne conduite civique et que son activité de collaboration avec les services secrets marocains pouvait mettre en danger la sécurité nationale espagnole.
L’homme avait formé un recours contre cette décision, arguant qu’il était marié à une citoyenne marocaine de nationalité espagnole et avait deux enfants, tous deux de nationalité espagnole. Il travaillait également comme interprète pour le consulat général du Maroc à Séville depuis 2010. Il avait également reçu des rapports positifs de la police locale et nationale espagnoles.
Cependant, le Tribunal national a considéré que le rapport du Centre national de renseignement (CNI), services de renseignements espagnols, confirmant la collaboration étroite de l’homme avec les services secrets marocains prévalait sur les autres éléments du dossier. L’homme dont l’identité n’a pas été révélée avait critiqué l’imprécision du rapport du CNI, mais apparemment cela n’a pas suffi à convaincre le Tribunal.