Quand en 2016, l’ONDA a accordé la gestion des CIP (Commercially Important Person) dans 9 aéroports internationaux du royaume à la société koweïtienne NAS (National aviation services), il pensait rendre service aux touristes VIP et aux voyageurs en général.
Six ans après, les voyageurs ayant acheté un billet business chez le transporteur national Royal Air Maroc ou disposant de cartes fidélité et les clients des compagnies partenaires de la RAM dont celles adhérant au programme One World (British Airways et American Airlines, Qatar Airways) se voient refuser l’accès aux lounges, notamment à Rabat Agadir, Oujda, Tanger, Fès et Dakhla. Et pour cause, la RAM refuse de payer des redevances jugées « trop élevés pour des prestations très moyennes » au koweitien NAS.
Face à cette situation, les voyageurs business qui empruntent les lignes de la RAM ne bénéficient plus de l’accès aux salons VIP. Ce qui porte un coup dur à la fois à la destination Maroc et au pavillon national. Et ce qui est affligeant, c’est l’inertie de la direction de l’ONDA qui semble peu se soucier du confort des voyageurs qui utilisent les aéroports marocains.
Dans la convention cadre de partenariat signée à l’époque entre l’ONDA et la NAS, cette dernière s’engageait, à créer entre 200 et 250 emplois pour garantir la gestion des salons CIP de l’ONDA dans les meilleures conditions.