Selon les sources de Maghreb-Intelligence, Alger a pris sur elle toute la logistique et le financement du 16ème congrès des séparatistes qui a débuté vendredi 13 janvier au camp dit Dakhla, non loin de Tindouf.
Pendant cinq jours, soit jusqu’au mardi prochain, les généraux, véritables maîtres d’Alger, vont mettre la main à la poche pour nourrir et héberger quelque 4.000 congressistes et plus de 350 invités étrangers dont ils ont payé par ailleurs le voyage.
Toutes les caisses noires d’Algérie sont mobilisé pour maintenir sous perfusion un mouvement « séparatiste » à la création duquel elle a grandement contribué en pleine guerre froide.
D’après les spécialistes de la question. Les dirigeants algériens participent à l’organisation d’un congrès qui devait signifier en principe des candidatures ouvertes à tout le monde, un vote transparent et des voix qui s’expriment librement. Rien de tout cela n’est réuni pour le congrès actuel du Polisario comme d’ailleurs lors précédents, souligne à Maghreb-intelligence un observateur européen.
Tout le monde sait que les décisions sont prises par l’armée algérienne qui a opté pour la reconduction de Brahim Ghali, d’ailleurs candidat unique à sa propre succession après avoir écarté tous les prétendants par des moyens peu orthodoxes avec l’aide du pouvoir algérien. Bonjour la démocratie!