C’est une charge violente qui a été tirée à l’encontre de l’intellectuel franco-tunisien Abdelwahab Meddeb dans les colonnes du monde diplomatique à l’occasion de la sortie du livre de ce dernier intitulé « Le printemps de Tunis ». Signée par le directeur adjoint du Monde diplomatique (appelé aussi toit simplement le « diplo ») Alain Gresh, ce long papier mis en ligne sur son blog « http://blog.mondediplo.net/2011-07-27-La-maladie-d-Abdelwahab-Meddeb-et-la-revolution » rappelle les chemins contradictoires empruntés par Meddeb, et le fait qu’il aie fait l’objet d’un hommage rendu par l’ambassade de Tunisie en 2004. Gresh, qui est le fils naturel de l’une des figures le plus emblématiques de la guerre d’algérie, le porteur de valises du réseau Jeanson Henri Curiel, a également brossé un portrait perfide des petites lâchetés d’Abdelwahab Meddeb, reprochant notamment à l’intellectuel de n’avoir jamais participé à une manifestation de l’opposition à Ben Ali, et de se positionner désormais en soutien inconditionnel de la révolution de Jasmin. Au-delà de la diatribe à l’encontre du franco-tunisien, également chroniqueur sur France culture, se joue une petite guéguerre secrète comme seul Saint Germain des Prés sait en faire, la « bande du diplo » proche de Gresh, ayant toujours refusé à Meddeb l’accès à ses colonnes.
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