Le manque de main d’œuvre se fait de plus en plus sentir dans plusieurs secteurs d’activité en Espagne. Madrid, pour y remédier, projette l’octroi de dizaines de milliers de visas de travail pour les citoyens non européens.
C’est ce que vient d’annoncer Jose Luis Escriva, ministre de la Sécurité sociale et de la migration.
En plus des pays traditionnellement fournisseurs de main-d’œuvre à l’Espagne, comme le Maroc, l’Equateur et la Colombie, Madrid compte se tourner vers de nouveaux pays d’Amérique centrale.
Selon les autorités espagnoles, le manque de main d’œuvre se fait sentir au niveau de plusieurs secteurs comme le tourisme, l’agriculture et le bâtiment.
Pour obtenir un visa de travailleur en Espagne, il faut avoir un lien avec le pays: des proches, y avoir travaillé ou séjourné même de manière illégale…
L’autre solution que veut tester Madrid consiste en des jobs pour étudiants non européens qui voudraient combiner travail et études.
Rappelons que d’autres pays se plaignent du même manque de main d’œuvre comme le Canada et la France. Et, avec la reprise post-Covid, le besoin se fait de plus en plus pressant.