Augmentation quasi générale des prix de l’alcool juste après le Ramadan. Selon plusieurs commerçants de Casablanca, de Rabat et de Marrakech les tenanciers des débits de boissons ont été surpris par une série de hausse des prix qui a concerné essentiellement «l’alcool des pauvres».
Cette hausse des prix a été de 50 centimes pour les bières et 10% des prix pour les autres boissons. Cette dernière hausse se traduit ainsi par une revalorisation d’au moins 10 dirhams la bouteille.
«J’ai trouvé beaucoup de gêne à répercuter cette hausse dans cette conjoncture de crise, mais je n’ai pas vraiment le choix», affirme un professionnel du secteur.
Au Maroc, les taxes sur le tabac et les boissons alcoolisées contribuent largement au budget de l’Etat avec un montant général annuel qui avoisine les 20 milliards de dirhams en guise de taxe intérieure de la consommation (TIC).