A contrecœur, le régime militaire, sur ordre de Abdelmadjid Tebboune, a dû faire un geste avant la visite du secrétaire d’état américain, Antony Blinken, et sa rencontre avec le président algérien. Cela s’est traduit par la libération, le même jour de cette visite (mercredi 30 mars), d’une cinquantaine de militants du Hirak malgré les graves accusations portées contre eux.
Selon des sources proches du Hirak, les responsables algériens savaient que le chef de la diplomatie américaine allait évoquer la question des droits de l’Homme et du Hirak en particulier et ont anticipé en décidant cette libération qui a concerné plusieurs contestataires du régime en place.
“Espérons seulement qu’il n’y aura pas une sorte d’actes de vengeance lors des procès”, affirment nos sources, sachant que cette libération sera suivie de procès.
Rappelons que la question des droits de l’Homme et des libertés fondamentales était également au menu des entretiens de Blinken avec les responsables marocains.