La grande déception d’Amar Belani qui rêvait d’une promotion
L’envoyé spécial chargé de la question du Sahara Occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, est en proie « à un gros chagrin » ces derniers jours en raison de l’échec retentissant de « son opération séduction menée au plus haut sommet du pouvoir algérien. Depuis plusieurs semaines, le tonitruant et controversé diplomate algérien a beaucoup flirté avec les conseillers les plus influents d’Abdelmadjid Tebboune notamment Boualem Boualem, le puissant bras-droit de Tebboune, pour composer une alliance à travers laquelle il espérait une ascension fulgurante lui permettant de devenir… le chef de la diplomatie algérienne en remplaçant l’incontournable Ramtane Lamamra.
Voulant profiter de la « brouille » opposant l’entourage de Tebboune à Lamamra qui se trouve depuis plusieurs semaines sur un siège éjectable et qui est maintenu dans ses fonctions uniquement grâce à l’appui de l’Etat-Major de l’ANP et des anciens généraux des années 90, Amar Belani espérait vraiment hériter du poste du ministère des Affaires Étrangères lors d’un sempiternel remaniement ministériel qui est attendu à Alger depuis fin 2021.
Pour persuader les décideurs algériens de miser sur sa personne, Amar Belani a renforcé son discours anti-marocain allant jusqu’à verser dans la diatribe la plus enflammée contre les autorités marocaines croyant naïvement qu’il suffit d’insulter jour et nuit le Maroc pour intégrer le cercle restreint des dirigeants les plus influents du régime algérien. Peine perdue et espoir déçu puisque Amar Belani n’a pas été retenu sur la liste des prochains ministres régaliens et la diplomatie algérienne restera entre les mains de… Lamamra. L’infortuné Amar Belani devra se contenter de s’occuper du dossier du « Sahara Occidental » en poursuivant les attaques contre le Maroc sans trop espérer marquer des buts en faveur de sa carrière qui bloque au stade inférieur de la haute fonction politique en Algérie.