Par Jérôme Galveli
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Le 22 décembre aura lieu le premier anniversaire de la signature de la déclaration tripartite Maroc-USA-Israël en vertu de laquelle le Royaume rétablissait ses relations diplomatiques avec l’état hébreu. Selon des sources dignes de foi, Rabat opte pour des célébrations «sobres» et «discrètes» sans grand tapage et sans associer trop de responsables politiques.
«L’idée est que ces premières célébrations soient tournées autour du soft power et des milieux d’affaires des deux pays», assurent nos sources qui tablent sur une implication massive des acteurs associatifs, culturels et des hommes d’affaires des deux côtés. Quant à Israël, nos sources affirment que Tel-Aviv voudrait marquer le coup avec des célébrations en bonne et due forme associant des responsables politiques. Le principal souci de Rabat serait de calmer une partie de l’opinion publique nationale et arabe qui voit d’un mauvais œil la reprise des relations entre les deux pays (normalisation). C’est une lecture possible, surtout dans le contexte actuel.
Et c’est la pandémie qui pourrait encore voler au secours du Maroc. Rabat pourrait prétexter des mesures sanitaires pour réduire au minimum les célébrations des Accords d’Abraham à des cérémonies virtuelles. Car, comme on le sait, le virus et ses variants ont déjà empêché le lancement des vols commerciaux de Royal Air Maroc (RAM), prévu initialement le 13 de ce mois de décembre.