Leader de l’anti islamisme tunisien, la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi est revenue à la charge contre ses ennemis, islamistes, par une nouvelle démonstration de force. Avec le sit-in “Errahil” (le départ), organisé aux alentours du Parlement, la figure du régime Ben Ali et des centaines de militants et sympathisants veulent libérer Bardo de Rached Ghannouchi.
Dans un contexte général chaotique, la présidente du PDL appelle également au départ du chef du gouvernement Hichem Mechichi, dont le rendement très médiocre est sévèrement critiqué. Actuel ministre de l’Intérieur par intérim, le pensionnaire de la Kasbah a renforcé le dispositif sécuritaire autour de l’hémicycle pour interdire l’accès des manifestants à la place du Bardo.
Cette mobilisation pour “libérer le Parlement” des islamistes intervient en contestation contre “les violations criardes et manifestes et aux déviations sans précédent à l’Assemblée avec l’abus de pouvoir exercé par le président nahdhaoui du Parlement Rached Ghannouchi et ses alliés”… Abir Moussi fustige, ainsi, la volonté des islamistes de faire taire la voix de l’opposition sérieuse et les relations avec le pensionnaire de la Kasbah Hichem Mechichi, au service de Ghannouchi.
Pour certains, le show Abir Moussi est une simple démonstration populiste sans conséquences concrètes, alors que d’autres sont déterminés : “cette dame libérera le pays des obscurantistes”. Si la présidente du Parti Destourien Libre s’est attaquée aux médias – “à la solde des islamistes » – ayant décidé de boycotter ses activités, son parti demeure en tête des intentions de vote pour le prochain scrutin législatif (36%), devant Ennahda (18.6%) révèle le sondage de Sigma Conseil. Tout semble réussir à Abir Moussi, mais, sa guerre contre les islamistes est loin d’être terminée…
Avec son physique mais surtout son visage, c’est dans 1 cave, 1 grotte qu’elle devrait se cacher ou dans la cellule d’une prison, et non derrière un voile.
Dajjal choisit ses soldats à son image…moches.