Face à la grave crise économique et sociale que traverse l’Espagne ces derniers mois, plusieurs employés andalous qui ont perdu leur travail se sont repliés au Nord du Maroc. Certaines entreprises marocaines ont commencé à recruter des « profils » espagnols dans le noir. [onlypaid]
De cette façon, les Espagnols gardent leur allocation chômage et peuvent négocier jusqu’à 1500 euros par mois au Maroc. La proximité géographique leur permet de ressortir du territoire marocain une fois que les 90 jours autorisés arrivent à échéances. De la sorte, ils sont considérés comme des touristes qui se rendent fréquemment dans le royaume. Ainsi, les habitants du Nord du Maroc ne sont plus surpris de voir ces derniers temps des camions locaux conduits par des chauffeurs européens. La ruée espagnole ne touche pas que les chauffeurs, mais également d’autres corps de métiers, notamment dans la restauration et l’hôtellerie. « Si la crise continue en Espagne, il n’est pas exclu de voir bientôt des médecins espagnols s’installer à Tanger et à Tétouan », prévient d’un air narquois un entrepreneur marocain qui a déjà engagé trois chauffeurs ibères. [/onlypaid]
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