Les partis de l’opposition (PAM, Istiqlal et PPS) avaient bien préparé une motion de censure contre le gouvernement que dirige le PJD de Saâd Eddine El Othmani, apprend Maghreb Intelligence de sources sûres.
L’annonce de cette motion était même prévue lors d’une conférence de presse conjointe programmée initialement, jeudi 27 mai, au siège central de Rabat des anciens communistes (PPS de Nabil Benabdallah).
Ce mercredi 26 mai, jour de ladite annonce, les trois partis de l’opposition se sont rétractés pour affirmer que la conférence, dont ils n’avaient pas précisé l’objet, a été reportée sine die.
«Il y a eu des voix au sein de l’opposition qui ont poussé vers un abandon de cette option», explique une source au sein de la majorité.
Les voix en questions avaient insisté sur le fait qu’une motion de censure contre le gouvernement mené par les islamistes n’avait pas lieu d’être à quelques mois des élections du 8 septembre 2021 et qu’il fallait laisser les urnes trancher le sort et de l’Exécutif et du parti islamiste qui le dirige.
Mais il y a un autre facteur qui a joué en faveur du gouvernement, affirment nos sources.
«L’annonce d’une motion de censure aurait été mal vue au lendemain de la présentation du rapport de la Commission spéciale sur le modèle de développement et qui trace les pistes d’un nouveau contrat social et politique pour le Maroc», expliquent les mêmes sources.
«Cela renseigne sur le degré d’immaturité et de non sérieux des partis qui composent l’opposition», ironie un dirigeant du parti islamiste.
Les partis de l’opposition comptaient essentiellement utiliser la guerre menée par les islamistes au projet de loi sur les usages légaux du cannabis pour en découdre avec l’équipe El Othmani.
Le sort de ce texte de loi va être scellé en séance plénière, vendredi prochain.
Les excuses des imbéciles des uns et des autres. L’intérêt personnel est la priorité des individus des partis qui ne cherchent qu’à profiter du système au maximum, comme le fait « sidna » m’a rassuré quelqu’un de Ahl el Bayt