Terminées les années d’«exil volontaire» pour les hommes de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), cette PJ à compétence nationale ayant la prérogative d’intervenir partout au Maroc. Depuis quelques jours, les hommes du contrôleur général Hicham Baâli ont retrouvé les locaux flambants neufs de leur quartier général du quartier Maârif (Boulevard Roudani) qui a été retapé de fond en comble.
L’imposant building de la non moins imposante BNPJ sera inauguré, officiellement et en grande pompe, dimanche 16 mai, soit le jour anniversaire de la DGSN qui souffle sa 65ème bougie. Pendant les années qu’ont duré les travaux de rénovation du siège de Roudani, la BNPJ avait déménagé vers des locaux, plus discrets, au quartier de Sidi Maârouf.
Cette brigade faisait la pluie et le beau temps depuis des décennies mêlant action de police politique, investigations contre le crime financier, lutte contre les grands trafics et contre le terrorisme.
C’est cette brigade qui a fait figure de pépinière pour le puissant FBI marocain: le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) en lui fournissant l’essentiel de ses troupes, mais aussi ses principaux dirigeants.
C’est le cas de Abdelhak Khiame, mais aussi de son successeur Cherkaoui Habboub.
Hicham Baâli, ex-chef d’office (N°2 de la BNPJ), a lui-même fait partie des premiers dirigeants affectés au BCIJ avant de se voir confier les rênes de la brigade de Maârif où il se sent comme un poisson dans l’eau.