Le nerf de la guerre, comme on dit, c’est l’argent. Et les partis politiques marocains, lors d’une période pré-électorale, trouvent beaucoup de gêne à en parler, surtout par ces temps de crise.
Cependant, dans leurs cercles privés, on ne parle que des subventions étatiques débloquées à l’occasion des échéances électorales et surtout pour le financement de la campagne. Les partis politiques, opposition comme majorité, sont revenus à la charge pour demander à l’Etat de passer à la caisse sans tarder.
La semaine dernière, cette revendication a été soumise à nouveau, par les partis de l’opposition, lors de leurs rencontres avec le chef de l’Exécutif, puis avec le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Lors des élections législatives de 2016, les partis politiques ont eu droit à des subventions publiques de l’ordre de 250 millions de dirhams.
Cette année, assurent nos sources, ce montant avoisinera les 350 millions de dirhams. Sauf que le contrôle, affirment les mêmes sources, risque de se corser pour de bon cette fois. Car, il est de notoriété publique, et les rapports de la Cour des comptes sont là pour l’attester, les partis politiques, en majorité, violent la loi en ne déclarant pas leurs comptes (dépenses, ressources…) à cette juridiction ou en faisant des déclarations biaisées ou incomplètes.
Zineb El Adaoui, successeur de Driss Jettou à la Cour des comptes, pourrait-elle appliquer la loi, à la lettre?
Comment devenir un client et partenaire d’un régime périmé et corrompu qui vit et profite des pauvres Imerruken pour permettre à des imbéciles des 4X4 et l’envie de d’enrichir par tous les moyens et que le régime ne fait qu’encourager, tant qu’il reste à l’abris de ne pas rendre des comptes au Parlement et à personne pour garder la suprématie de la divinité actuelle… ⴷⵔ ⴱⵏ ⵇⵉⵔⴰⵟ Dr Ben Kirat