Sur fonds de crise persistante entre Rabat et Paris depuis plusieurs mois, le sondage réalisé par le British Council auprès d’un échantillon de 1200 jeunes marocains n’est pas passé inaperçu auprès des hautes autorités marocaines. D’après cette enquête démontre que la majorité de ces jeunes considère l’anglais comme étant « une langue vitale pour leur avenir et pour celui de leur pays ». Les deux tiers des personnes sondées sont convaincus que, dans les 5 prochaines années, la langue anglaise remplacera la langue française comme première langue étrangère au royaume chérifien. D’ailleurs 82 % des marocains s’attendent à ce que le nombre d’utilisateur de la langue de Shakespeare augmente lors de la prochaine décennie.
Mais, ce qui est surprenant pour les observateurs est que 74 % des jeunes sondés sont sûrs que le passage à l’anglais profitera grandement aux ambitions du royaume de Mohammed VI, notamment en tant que pôle international d’affaires et de tourisme. Exit donc le français ? En tout cas, si 65 % des jeunes considèrent que l’anglais est une langue importante, ils ne sont par contre que 47 % à le penser pour le français.
La langue anglaise connaît ces dernières années un véritable engouement auprès des familles marocaines. Rabat, Tanger, Marrakech ou Casablanca abritent déjà de grandes écoles américaines auxquelles s’ajoutent de nouvelles écoles anglophones, comme la British International School de Casablanca ou la London Academy, ouvertes en 2017 dans les grandes villes du royaume. Ces structures privées ont en majorité obtenu une accréditation, comme le Cambridge Assessment ou l’International Baccalauréat, reconnus dans la plupart des universités mondiales.
El le gouvernement marocain accompagne bien cette vague anglophile. En 2014, le gouvernement a lancé la section internationale du bac marocain, option anglais. Dans ce cadre, pour le moment expérimental, les matières scientifiques sont enseignées dans la langue de Shakespeare dans neuf lycées, dont six publics. D’ailleurs, un projet de loi-cadre visant à introduire au primaire et au lycée l’enseignement des matières scientifiques et techniques en anglais et en français est déjà passé en conseil des ministres et qui est en discussion devant le parlement.
Selon des sources académiques bien informées, on constate au Maroc un véritable repli de la langue face à l’espagnol, mais surtout devant l’anglais qui est enseigné déjà dans le primaire dans plusieurs écoles privées, mais également dans une grande partie des écoles et des instituts de l’enseignement supérieur relevant du secteur privé.
Et la tendance ne semble pas décroître. La reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté américaine sur la Sahara occidental et le rapprochement entre Rabat et Londres constatée depuis le Brexit encouragent les jeunes marocains à se détourner de la langue française, symbole d’une France de plus en plus « arrogante, intolérante et islamophobe ».
Cela fait belle lurette que le français a lâché prise. Normal la France ne montre que mépris et intolérance à l’égard des « autres » surtout s’ils sont musulmans (ce terme est presque devenu une insulte…). Sans parler du déclassement de cette langue à tous les niveaux, i scientifique (recherche), culturel, diplomatique. Bref une langue en perdition avec laquelle de moins en moins de jeunes veulent se réaliser. Les autorités françaises l’ont bien cherché…
Indépendemment des coups de froid qui interviennent par moment entre le Maroc d’une part, la France et l’Espagne d’autre part, la nécessité pour les Marocains de maîtriser l’English relève d’abord du bon sens et d’une projection pragmatique vers l’avenir. A l’heure de la mondialisation, la digitalisation à outrance et le règne de la communication, qui pourrait vraiment « garantir’ son avenir sans emprunter le train en marche de la modernité ? Et dans ce monde de plus en plus connecté, comment peut-on se passer de l’anglais, vecteur standard de ces évolutions ?? Au niveau des Etats, si vos diplomates, vos ministres, vos députés, vos hommes d’affaires, vos chercheurs, vos exportateurs ne maîtrisent pas correctement la 1ere langue mondiale, vous ne pourrez pas être bien représenté et défendu politiquement, économiquement, scientifiquement ou culturellement.
Imbéciles, il n’y a de royaume chérifien Amerruk. Le Français comme l’arabe sont deux langues étrangères basées sur le colonialisme tandis que l’Anglais est une langue internationale pour la recherche et le commerce, vient ensuite la politique et la culture universelle. Oui, l’Anglais et Tamazight ⵜⴰⵎⴰⵣⵉⵖⵜ sont la langue maternelle tous les imerruken et l’anglais pour le savoir universel
Nous avons perdu beaucoup de temps à introduire l’anglais comme langue d’enseignement. Même en France, l’anglais est la principale langue d’enseignement. En effet, vous ne trouverez pas un seul français ayant été scolarisé qui ne parle pas l’anglais couramment. Actuellement, à l’échelle mondiale, seuls 2% des recherches scientifiques sont publiés en langue française. Les 88% restants le sont principalement en anglais et subsidiairement en allemand et en chinois. Nous devons introduire l’anglais comme 1ère langue d’enseignement, suivie de l’allemand comme 2ème langue, puis le chinois comme 3ème langue, puis le français comme 4ème langue et en enfin l’arable en dernier lieu (uniquement pour servir à l’étude de l’histoire des conflits des arabes entre eux depuis la nuit des temps). Méditons le cas du Ruanda qui, depuis qu’il a introduit l’anglais comme langue d’enseignement, a commencé à enregistrer un taux de croissance annuel proche de 10% avec une métamorphose incroyable de sa population et de la façon dont le peuple ruandais commence à agir, à penser et à travailler . Une langue, c’est tout un système de pensée, un mode de société, une vision de l’avenir et un moyen de se libérer des pesanteurs du passé. La langue française dont nous avons héritée de l’époque coloniale continue, hélas, à véhiculer, en nous et parmi nous, la majeure partie des marocains, un sentiment d’infériorité et de dépendance et même d’incapacité d’agir et d’aller de l’avant pour accélérer notre développement technologique et industriel. Ne restons pas donc esclaves des effets de la période coloniale. Il s’agit plutôt pour nous, tout en conservant les meilleures relations d’amitié avec la France, de s’ouvrir sur une langue de l’avenir; une langue qui nous permettra, avec les valeurs qu’elle véhicule, de nous libérer des pesanteurs du passé et de se tourner vers l’avenir d’un Maroc épanoui, développé sur le plan industriel et technologique et ouvert davantage sur un monde moderne où la seule langue universelle de la science et du développement est l’Anglais.
belle annotation mon ami Kaddour…
-d’abord renforcer l’enseignement de la langue anglaise dans le primaire, le collège et le lycée, puis switcher de façon progressive à l’anglais pour les matières scientifiques, économiques et techniques.
(les post-bac devront attendre au moins une ou deux décennies pour commencer le switch.)
-en parallèle, diffuser quelques programmes en anglais à la radio et à la télévision afin de faciliter l’apprentissage de cet langue à la population.
Jamais de la vie du moment que le Maroc est toujours sous protectorat politique et économique de Fafa !
Pas de doute un autentique algerien ….miserable et pathétique existence d un chien aboyant au moindre bruiu