En Azerbaïdjan, les entreprises françaises sont aujourd’hui sur le qui-vive. Les autorités de Bakou auraient décidé de « punir » la France à cause de son soutien apporté à l’Arménie lors de dernière guerre du Karabakh qui a abouti à une victoire sans conteste des forces azerbaïdjanaises.
A ce propos, l’aéroport de Choucha (ville du Karabakh) qui est promis pour être le deuxième du pays a été promis aux groupes turcs. D’après des sources françaises, il s’agit d’un investissement de 100 millions de dollars qui serait passé sous le nez du français Thales, pourtant habitué à remporter ce gendre de marché.
Le positionnement d’Emmanuel Macron en faveur des dirigeants arménien aurait nui énormément aux intérêts français dans cette région. Beaucoup d’homme d’affaires vilipendent la « myopie diplomatique » du président français qui « ne comprend rien aux subtilités de cette partie du monde », explique un ancien du Quai d’Orsay.
L’Azerbaïdjan qui repose sur un matelas de pétrodollars s’apprête à lancer des dizaines de marchés pour équiper le Karabakh, mais également les autres régions du pays. Il n’est pas dit que les entreprises français aient leur mot à dire face aux Turcs et aux Israéliens très appréciés par l’homme fort de Bakou, Ilham Aliev. Deux grands marchés risquent ainsi de filer d’entre les mains des firmes françaises : la modernisation des chemins de fer Azéris convoitée également par les tchèques et es Espagnols et la liaison par le réseau ferré Turquie-Azerbaïdjan.
Conscient des pertes que risquent les entreprises françaises sur ce marché juteux, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian s’activent discrètement afin d’organiser un voyage à Bakou. Des députés de l’Assemblée nationale sont déjà partis en éclaireurs afin de défricher le terrain, mais ce n’est un secret pour personne qu’Ilham Aliev a la rancune très tenace.