«Les vaccins existant actuellement n’ont pas un taux de protection très élevé». Cette déclaration rabat-joie a été faite, en marge d’une conférence scientifique, par la plus haute autorité médicale en Chine le professeur Gao Fu, qui occupe le poste de directeur du centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. Alors que plusieurs pays, dont le Maroc, la Tunisie et l’Algérie, ont commandé des centaines de millions de vaccins auprès de Pékin, cette déclaration a jeté un pavé dans la mare.
N’ayant fait l’objet d’aucune publication scientifique sérieuse et n’étant pas encore été reconnus par l’OMS, les vaccins chinois ont trouvé preneur auprès de plusieurs pays qui font face à une pénurie mondiale des vaccins anti-covid-19.
Il faut dire que le responsable chinois est revenu un peu sur ses propos ont généralisant son constat à tous les vaccins se trouvant aujourd’hui sur le marché. Cela dit, et d’après le quotidien de Hongkong, le South China Morning Post, le professeur Gao il y aurait deux manières de résoudre le problème de l’efficacité des vaccins chinois : « soit ajuster le dosage en prolongeant le délai entre les deux injections, voire en augmentant le nombre d’injections, ou en mélangeant des vaccins qui utilisent différentes technologies ». Cela veut dire pour des pays comme ceux du Maghreb un surcoût des campagnes de vaccination et plus grande pénurie.