Pedro Sanchez, le chef du gouvernement espagnol, entame ce 7 avril une tournée africaine qui devra l’emmener respectivement au Sénégal, au Ghana et en Angola. À Madrid, les milieux politiques s’étonnent que le Maroc, principal allié de l’Espagne sur la rive Sud de la Méditerranée, ne soit pas de cette tournée.
Mais quand on creuse, on comprend que ce n’est que la conséquence d’une crise entre les deux pays et qui date depuis quelques mois.La réunion de haut niveau que les deux pays avaient pour habitude de tenir de manière régulière a été remise aux calendes grecques. Et c’est Rabat qui a décidé du report de cette réunion, à maintes reprises. Comme elle a décliné, de manière très diplomatique, un déplacement de Pedro Sanchez au Maroc.
Par ailleurs, les espagnols n’ont pas du tout apprécié les dernières manœuvres organisées près de son ciel et de ses frontières par le Maroc et les Etats-Unis. Avant cela, Madrid a vu rouge quand le Maroc a adopté une législation pour délimiter ses frontières maritimes.
L’Espagne considère que son voisin du Sud a agi de manière unilatérale même si Rabat ne cesse de répéter qu’elle était ouverte au dialogue et qu’il ne s’agit nullement d’imposer quelque fait accompli.
Pour ne rien arranger, Madrid ne voit pas d’un bon œil la reprise des relations entre le Maroc et Israël et surtout la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental. Pour Madrid, toutes ces nouveautés font du Maroc un pays potentiellement dangereux à surveiller de trop près.
Pour ne rien arranger, l’Espagne a été et est toujours très ulcérée par la décision du Maroc de fermer les passages frontaliers de Sebta et Melilla et de donner un sérieux coup de pouce au port de Bni Nsar.Pour les espagnols, Rabat est en train d’asphyxier les deux présides pour pousser l’Espagne à éventuelle rétrocession desdits présides.
Ce sont de bonnes décisions, il est temps que l’Espagne considère mieux son voisin du sud et faute de payer son passé colonial essaie au moins de pas gêner le Maroc dans ses initiatives diplomatiques. L’Espagne est signataire des accord de 76 mais semble frappée d’amnésie et les gaucho-marxistes de Podemos se sont découverts des vocations de libérateurs des peuples du monde. Il est temps de revenir à la realpolitics et d’arrêter de considérer ses intérêts stratégiques. S’il y a encore une action de retorsion que je suggérerai au marc c’est de lâcher les hordes de candidats à l’immigration et laisser l’Espagne gérer, après tout il n’est qu’un pays de passage
N’en fait trop momo la pédale, sinon les espagnols risque de te renvoyer tous tes sujets mésirables qui sont en espagne et aprés tu vas te mettre à plat ventre pour demander le pardon et la clémence.
Le klebar algérien existe que depuis 50 ans mais il se prend pour le centre de l’univers, son sport favori est d’insulter le monde.