«C’est plus du saupoudrage qu’une véritable mise à niveau des conditions des travailleurs étrangers au Qatar», commente un responsable de l’association Migrants Rights la décision des autorités de l’émirat d’instaurer un salaire minimum. En effet, en proie à une levée de bouclier après la révélation par le journal britannique The Guardian de la mort depuis de 6 500 migrants depuis 2010 sur les chantier de ce pays.
Doha a ordonné au secteur privé l’établissement d’un salaire minimum de 230 euros par mois. Les employeurs sont par ailleurs tenus de fournir à leurs employés le gîte et le couvert ou, à défaut, une allocation mensuelle de 180 euros. Cela dit, ce changement de législations n’a aucun impact sur les conditions lamentables dans lesquelles continuent de travailler les migrants. La majorité d’entre eux n’osent pas s’adresser aux services étatiques pour se plaindre de leurs employeurs. Beaucoup de travailleurs touchent leurs salaires en retard ou ne le touchent pas du tout, notamment dans les secteurs aujourd’hui affaiblis par la pandémie du Covid-19.
«Décider d’un salaire minimum est une bonne chose, mais cela doit s’appliquer à tous», relativise un journaliste arabe qui réside depuis des années à Doha. «Si le salaire minimum garanti par l’Etat est aujourd’hui d’environ 400 euros, il ne faut pas oublier que le PIB par habitat pour les 300 000 Qatariens est de 68 000 euros par an», rajoute notre journaliste, avant de conclure que quel que soit le changement des législations en vigueur, les migrants demeurent des personnes appartenant à une seconde zone.
Maroc-intelligence !
Une campagne médiatique orchestrée contre le Qatar sur ordre du makhzen. Ah Maroc-intelligence !!!
Même pas sur orde du makhzen, l’ordre vient directement de ses maîtres du golf, le makhzen n’est qu’un simple executant (un cheval de troie) qui se vend au plus offrant.