La visite au Maroc d’une délégation américano-israélienne, conduite par le Conseiller principal du Président américain Donald Trump, Jared Kushner et le Conseiller à la Sécurité National d’Israël, Meier Ben Shabbat, est intervenue suite à l’entretien téléphonique du roi Mohammed VI avec le président des États-Unis d’Amérique le 10 décembre 2020. Au cours cet appel, le chef de l’exécutif US a annoncé la décision des États Unis d’Amérique de reconnaître la marocanité pleine et entière du Maroc sur le Sahara.
D’ailleurs, le même jour et sans tarder, Donald Trump a promulgué un décret présidentiel, avec tout la force juridique et politique que cela implique, et à effet immédiat, portant sur la décision des États-Unis d’Amérique de reconnaître, pour la première fois de leur histoire, la pleine souveraineté du royaume chérifien sur l’ensemble de la région du Sahara marocain.
Cette décision américaine, qui se veut un tournant majeur et historique dans les relations des deux pays vient renforcer le partenariat stratégique bilatéral et renforcer le caractère singulier et unique de cette relation qui, force est de le rappeler, met le royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique sur la voie d’une réelle Alliance. Rappelons qu’en 2004, le Maroc été désigné allié stratégique des Etats-Unis hors OTAN et se distingue comme étant l’unique pays africain à avoir conclu un accord de libre-échange avec les Etats Unis.
Aujourd’hui, Rabat et Washington déploient leur coopération stratégique dans le sens de la consolidation de l’interopérabilité entre les forces armées des deux pays. Cette interopérabilité s’est particulièrement renforcée, ces dernières années, à travers des manœuvres militaires conjointes adossées à une coopération militaire exemplaire.
Cette coopération s’est vue renforcée récemment avec la signature d’un MoU portant sur la mise en œuvre d’une feuille de route décimale visant à renforcer la coopération militaro-sécuritaire et à appuyer la décision royale de lancer et puis renforcer une industrie militaire nationale.
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Je ne suis pas sur que rentrer le loup dans la bergerie soit une bonne idée, l’avenir nous le dira, mais le Maroc préfère pactisé avec le diable, que de négocier avec le POLISARIO.
Un marché de dupe plutôt, le monde entier sait que les USA ne tiennent pas leurs engagements même écrit ( accord de Paris sur le climat, accord sur le nucléaire iraniens, accord de défense avec les pays du golf)
Difficile pour le Roi dans ce cas de faire marche arrière