La situation financière en Tunisie est chaotique. Alors que le gouvernement comptait recourir à l’endettement interne pour financer le déficit budgétaire, le conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) a haussé le ton et posé son véto. La raison ? Les répercussions négatives sur les équilibres économiques et sur le secteur bancaire.
En effet, la crise ne fait que s’empirer. Si la version initiale de loi de Finances 2020 prévoyait un financement interne de 2,4 milliards de dinars, le gouvernement Mechichi souhaite désormais obtenir 14,3 milliards de dinars, soit 13,4% du PIB, par le biais des banques. Le refus de l’Institution d’émission tunisienne de valider cette mesure dans la loi de finances complémentaire pousse le gouvernement à se tourner vers d’autres alternatives.
Selon nos sources, Mechichi et ses conseillers auraient, à cet effet, proposé de faire imprimer de nouveaux billets et de les distribuer. Une illusion monétaire contestée par la Banque centrale de Tunisie qui, pour elle, seule une solution pourrait garantir le salut : l’austérité. Dans un climat social dépressif, la BCT proposerait de baisser la masse salariale du secteur public, ainsi, réduire les salaires des 800 000 fonctionnaires de l’État.
“Attachée au mandat qui lui a été confié par le législateur, en l’occurrence maintenir la stabilité des prix et contribuer à la stabilité financière”, l’Institution d’émission tunisienne ne cédera pas aux sirènes gouvernementales. La BCT finira-t-elle par plier le gouvernement Mechichi et l’obliger à revoir le projet de loi de finances complémentaire ? Le bras de fer ne fait que commencer.
Journaleux marocains il aurait été plus judicieux de vos occuper de la situation de votre pays le Maroc où la situation socio économique est chaotique. Au moins les tunisiens ont un développement humain largement supérieur au votre