Le régime bâasiste au pouvoir en Syrie ne semble pas prêt à céder le moinbdre pouce de terrain aux protestataires. L’intransigeance du régime syrien fait suite au recours aux armes par certains groupes de manifestants.[onlypaid]
Le pouvoir a sauté sur l’occasion pour utiliser les gros moyens, s’attaquant aux foyers de la contestation que sont les villes de Daraa et Douma, là où les frères musulmans mènent les protestataires qui réclament plus de liberté, de réformes démocratiques, la suppression des tribunaux d’Etat et la dissolution de la police secrète. Depuis vendredi dernier, l’armée ne recule devant rien, ignorant les avertissements des occidentaux. Au sein du conseil de sécurité de l’ONU, Damas compte sur le veto de la Russie -qui possède deux grandes bases militaires en Syrie- et l’appui de la Chine. De plus, Bachar Al Assad vient de recevoir le soutien des chefs d’Etat des Emirats Arabes Unis et du Koweït. Quant à l’Egypte, qui s’était réconciliée avec la Syrie tout de suite après la chute de Hosni Moubarak, elle a laissé entendre que toute ingérence en Syrie serait contrecarrée par La Ligue Arabe. Cependant, d’après les diplomates occidentaux à Beyrouth, le régime syrien n’a pas encore utilisé toutes les cartes stratégiques dont il dispose. Tout d’abord, la carte irakienne que la Syrie détient en commun avec ses alliés iraniens. Le régime syrien pourrait facilement mobiliser ses alliés tout le long de la frontière irakienne pour perturber les forces américaines. Dans ce contexte, le « Jaïch Al Mahdi » (l’armée du Mahdi) de Moukatada Al Sadr, a menacé de reprendre la lutte armée contre ce qui reste comme troupes américaines en Irak. D’ailleurs, deux soldats américains ont été tués et un convoi de chars a été attaqué à sa sortie de la zone verte. L’autre carte, c’est le Hezbollah libanais qui pourrait entrer lui aussi en scène et s’en prendre à Israël.[/onlypaid]
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